Syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM)

Syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM)

Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (GUMS) associe une série de symptômes liés à la diminution des œstrogènes et d’autres stéroïdes sexuels pendant la ménopause. Les principaux symptômes sont vulvo-vaginaux (sécheresse, brûlure, irritation), les rapports sexuels (dyspareunie) et le système urinaire (infection, fréquence des mictions, douleurs lors de la miction, incontinence par impériosité).

Les méthodes de traitement que nous utilisons sont similaires à celles utilisées en rééducation du plancher pelvien.

Le SGUM est un symptôme courant qui peut altérer la qualité de vie des femmes ménopausées. Un accompagnement doit être systématiquement apporté par le médecin traitant, le gynécologue ou l’urologue. Des traitements topiques non hormonaux (à base d’acide hyaluronique) peuvent être prescrits à toutes les femmes.

L’œstrogénothérapie topique à faible dose s’est avérée bénéfique dans le contrôle des symptômes du SGUM.

Pour les femmes ayant des antécédents de cancer du sein, des traitements topiques non hormonaux doivent être proposés en premier.

Des études cliniques récentes ont montré que la photobiomodulation appliquée au vagin donne d’excellents résultats.

Le système MILTA (disponible auprès d’ISIS) est utilisé dans certains centres en France, notamment dans les services universitaires. Le gel lubrifiant utilisé contient de l’acide hyaluronique. Les traitements MILTA comprennent la PBM, la stimulation électrique, l’électrobiostimulation et l’électroporation (pénétration améliorée de l’acide hyaluronique dans les tissus).